Cet aveu de Mamadou Ndoye, ancien Sg de la Ld, n'est pas une surprise et démontre une fois de plus, la légèreté avec laquelle nos autorités gèrent les deniers publics. Des deniers publics qui le plus souvent, servent à engraisser les politiciens, alors qu'ils devraient être exclusivement, destinés à satisfaire les besoins des populations gagnées par la paupérisation.
Ce qui est plus révulsant dans cette situation, c'est le fait qu'elle soit l’œuvre du président Macky Sall, chantre de la rupture. Pourtant ces pratiques avaient toujours été dénoncées sous Wade, qui allouait aux chefs de partis regroupés dans la Cap 21 qui le soutenaient, un salaire et des denrées alimentaires.
Si Landing Savané à lui seul percevait 30 millions mensuels, que devait-il en être pour les autres ? En tout cas, il est certain que ces souteneurs ont dû engloutir des milliards de nos pauvres francs. Au lieu de mettre un terme à cette dilapidation de l'argent public, le Président Sall a, au contraire exacerbé ce phénomène. Déjà en 2013, des membres de la coalition «Macky 2012 » avaient lors d'un point de presse, fait de graves révélations sur les largesses du chef de l’État à l'égard de ses alliés.
Selon ces souteneurs « Macky Sall distribue chaque mois, 10 à 15 millions à certains de ses alliés ». Comme pour corroborer les propos des souteneurs du Président Sall et enfoncer le clou, le journaliste Cheikh Yerim Seck révèle dans son livre « Ces Goulots qui étranglent le Sénégal », que « chaque mois, chacun des principaux leaders de Benno Bokk Yaakar reçoit 20 millions de francs Cfa des fonds tirés des fonds politiques ».
Aujourd'hui, il ne fait l'ombre d'aucun doute que ces histoires de «gagner ensemble et gérer ensemble » brandis par les politiciens, ne sont qu'un prétexte pour se partager nos maigres ressources. Ce qui révulse le plus dans cette situation, est que l'argent distribué aux politiciens professionnels, dont l'utilité reste à démontrer, aurait pu servir à soulager les nombreux maux auxquels les populations sont confrontées.
Pourtant, cette manne financière engloutie par ces mange-milliards aurait pu par exemple, construire des milliers de salles de classe en remplacement des abris provisoires qui pullulent dans l'intérieur du pays, des logements sociaux, ou encore venir en aide aux nombreux malades démunis qui investissent les médias pour solliciter de l'aide ou encore, indemniser ces braves ex-travailleurs de la Sias, Ama Sénégal, Sotrac et autres, qui passent tout leur temps à faire la gréve de la faim pour rentrer dans leurs droits.
Mais que nenni, les autorités semblent avoir d'autres chats à fouetter. Maintenant,on comprend mieux pourquoi les partis politiques poussent comme des champignons, leur seule finalité est d'en faire un raccourci, pour atteindre "l'émergence". Quant aux populations, elles devront encore attendre l'horizon 2035.
Et puis, dans tout ça, les eux dans eux là, combien se partagent-ils donc ?
LA REDACTION
Ce qui est plus révulsant dans cette situation, c'est le fait qu'elle soit l’œuvre du président Macky Sall, chantre de la rupture. Pourtant ces pratiques avaient toujours été dénoncées sous Wade, qui allouait aux chefs de partis regroupés dans la Cap 21 qui le soutenaient, un salaire et des denrées alimentaires.
Si Landing Savané à lui seul percevait 30 millions mensuels, que devait-il en être pour les autres ? En tout cas, il est certain que ces souteneurs ont dû engloutir des milliards de nos pauvres francs. Au lieu de mettre un terme à cette dilapidation de l'argent public, le Président Sall a, au contraire exacerbé ce phénomène. Déjà en 2013, des membres de la coalition «Macky 2012 » avaient lors d'un point de presse, fait de graves révélations sur les largesses du chef de l’État à l'égard de ses alliés.
Selon ces souteneurs « Macky Sall distribue chaque mois, 10 à 15 millions à certains de ses alliés ». Comme pour corroborer les propos des souteneurs du Président Sall et enfoncer le clou, le journaliste Cheikh Yerim Seck révèle dans son livre « Ces Goulots qui étranglent le Sénégal », que « chaque mois, chacun des principaux leaders de Benno Bokk Yaakar reçoit 20 millions de francs Cfa des fonds tirés des fonds politiques ».
Aujourd'hui, il ne fait l'ombre d'aucun doute que ces histoires de «gagner ensemble et gérer ensemble » brandis par les politiciens, ne sont qu'un prétexte pour se partager nos maigres ressources. Ce qui révulse le plus dans cette situation, est que l'argent distribué aux politiciens professionnels, dont l'utilité reste à démontrer, aurait pu servir à soulager les nombreux maux auxquels les populations sont confrontées.
Pourtant, cette manne financière engloutie par ces mange-milliards aurait pu par exemple, construire des milliers de salles de classe en remplacement des abris provisoires qui pullulent dans l'intérieur du pays, des logements sociaux, ou encore venir en aide aux nombreux malades démunis qui investissent les médias pour solliciter de l'aide ou encore, indemniser ces braves ex-travailleurs de la Sias, Ama Sénégal, Sotrac et autres, qui passent tout leur temps à faire la gréve de la faim pour rentrer dans leurs droits.
Mais que nenni, les autorités semblent avoir d'autres chats à fouetter. Maintenant,on comprend mieux pourquoi les partis politiques poussent comme des champignons, leur seule finalité est d'en faire un raccourci, pour atteindre "l'émergence". Quant aux populations, elles devront encore attendre l'horizon 2035.
Et puis, dans tout ça, les eux dans eux là, combien se partagent-ils donc ?
LA REDACTION